Malédiction du sang de Celia Rees

Malediction du sang

Depuis un an, Ellen est atteinte d'une drôle de maladie : elle est toujours fatiguée et affaiblie et les médecins ne savent pas pourquoi. En repos forcé chez sa grand-mère, elle va trouver au grenier des vieux journaux. Il s'agit de ceux tenus en 1878 par son arrière-arrière-grand-mère Ellen Laidlaw. Elle fut une des femmes médecins les plus connues pour ses travaux sur le sang.
Or, quand la Ellen d'aujourd'hui lit ses carnets écrits au XIXème siècle par une fille de son âge, elle fait une découverte bizarre. Le père de son aïeule soignait un vampire et celui-ci avait des vues sur la jeune fille. Ellen comprend tout de suite de quoi il en retourne, mais pas son arrière-arrière-grand-mère, car à cette époque, le livre de Bram Stocker n'était pas encore paru.
Aidée par Andy, un ami d'enfance (et même un peu plus maintenant), Ellen va retracer l'histoire de son aïeule et tenter de comprendre comment le mal dont elle souffre aujourd'hui pourrait être lié à ce passé familial.


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Celia Rees est l'auteure de l'inoubliable Journal d'une sorcière. Elle se lance ici dans une veine qui est très à la mode : les histoires de vampires.
Et celui de Celia Rees, le comte Fransz Szekelys, est dans une lignée classique : terre consacrée, amateur de sang, pas de reflet dans le miroir... Il n'en reste pas moins que le récit est plutôt prenant. D'abord, le rapport passé/présent où l'on sait très bien que la Ellen du XIXème siècle est face à un vampire alors qu'elle l'ignore. Ensuite dans la troisième partie qui devient plus une course-poursuite.
Certains passages sont très bons et les ambiances sont bien décrites. Il est certain que je n'aimerais pas croiser le comte dans une rue sombre du Londres du XIXème siècle. A un moment, j'ai même pensé à Jack l'Eventreur. Autant vous dire qu'on s'y croit.
Pourtant, certains petits détails m'ont dérangé, notamment la grande facilité avec laquelle les personnages affrontent les épreuves. Ce qui est d'abord décrit comme insurmontable se trouve résolu avec une facilité déconcertante. La corde est un peu grosse parfois.
Malédiction du sang est donc un livre intéressant, avec des passages excellents, mais est loin d'être mon roman préféré de Celia Rees.

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