vendredi, 11 novembre 2011

Malédiction du sang de Celia Rees

Malediction du sang

Depuis un an, Ellen est atteinte d'une drôle de maladie : elle est toujours fatiguée et affaiblie et les médecins ne savent pas pourquoi. En repos forcé chez sa grand-mère, elle va trouver au grenier des vieux journaux. Il s'agit de ceux tenus en 1878 par son arrière-arrière-grand-mère Ellen Laidlaw. Elle fut une des femmes médecins les plus connues pour ses travaux sur le sang.
Or, quand la Ellen d'aujourd'hui lit ses carnets écrits au XIXème siècle par une fille de son âge, elle fait une découverte bizarre. Le père de son aïeule soignait un vampire et celui-ci avait des vues sur la jeune fille. Ellen comprend tout de suite de quoi il en retourne, mais pas son arrière-arrière-grand-mère, car à cette époque, le livre de Bram Stocker n'était pas encore paru.
Aidée par Andy, un ami d'enfance (et même un peu plus maintenant), Ellen va retracer l'histoire de son aïeule et tenter de comprendre comment le mal dont elle souffre aujourd'hui pourrait être lié à ce passé familial.


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Celia Rees est l'auteure de l'inoubliable Journal d'une sorcière. Elle se lance ici dans une veine qui est très à la mode : les histoires de vampires.
Et celui de Celia Rees, le comte Fransz Szekelys, est dans une lignée classique : terre consacrée, amateur de sang, pas de reflet dans le miroir... Il n'en reste pas moins que le récit est plutôt prenant. D'abord, le rapport passé/présent où l'on sait très bien que la Ellen du XIXème siècle est face à un vampire alors qu'elle l'ignore. Ensuite dans la troisième partie qui devient plus une course-poursuite.
Certains passages sont très bons et les ambiances sont bien décrites. Il est certain que je n'aimerais pas croiser le comte dans une rue sombre du Londres du XIXème siècle. A un moment, j'ai même pensé à Jack l'Eventreur. Autant vous dire qu'on s'y croit.
Pourtant, certains petits détails m'ont dérangé, notamment la grande facilité avec laquelle les personnages affrontent les épreuves. Ce qui est d'abord décrit comme insurmontable se trouve résolu avec une facilité déconcertante. La corde est un peu grosse parfois.
Malédiction du sang est donc un livre intéressant, avec des passages excellents, mais est loin d'être mon roman préféré de Celia Rees.

mardi, 25 mai 2010

Fin de Lost : mes explications.

Lost, c’est terminé. En effet, le final de la série a eu lieu dimanche soir dernier et nous sommes nombreux à être restés sur notre fin. Et pour cause, puisque les scénaristes de la série n’ont pas répondu à toutes les questions que nous pouvions nous poser. En revanche, ils nous ont laissé quelques pistes qui m’ont conduit à une interprétation toute personnelle de la série. Autant dire que si vous n’avez pas fini la saison 6 de Lost, vous feriez mieux de passer votre chemin. Avant tout, il faut savoir que ces six dernières années ont été riches en rebondissements de tout genre. De nombreuses portes ont donc été ouvertes, certaines ne seront sans doute jamais refermées mais le final de Lost nous permet quand même d’expliquer pas mal de choses. Notez toutefois que je ne prétends pas détenir la vérité universelle...

La nature de l’île

C’est sans doute la plus grande question que nous nous posons. Car si le final de la saison 6 de Lost ne laisse aucun doute sur la nature de la réalité alternative, on ne peut pas dire qu’il soit très explicite sur la nature profonde de l’île. En revanche, en extrapolant certains détails, il est possible d’obtenir certaines informations à son sujet.

La réalité alternative est créée de toute pièce par les personnages de la série. C’est un univers virtuel collectif qui précède la mort. Car en effet, tous nos héros sont morts et ont décidé de s’attendre afin d’affronter cette dernière épreuve ensemble. Là dessus, nous n’avons pas de doutes à avoir puisque c’est précisément ce que révèle Christian Shephard à son fils dans l’église à la fin du double épisode.

Une réalité alternative qui prend des allures de purgatoire, ou si vous préférez de salle d’attente précédant la mort. Ce qui prouve au moins une chose, à savoir que l’île est parfaitement réelle et que tout ce qui s’y est produit est vraiment arrivé. Voilà donc là l’un des plus gros mystères de la série enfin dévoilé.

Quant à la nature profonde de l’île, les indices la concernant ont été disséminés tout au long de la saison. C’est sans doute la raison pour laquelle les scénaristes de Lost n’ont pas cru bon d’apporter des réponses précises sur cette question. Je vais donc essayer d’apporter un peu de lumière sur cette question.

On sait ainsi que l’île est doté de certaines particularités électro-magnétiques et qu’elle est ainsi capable de se déplacer dans le temps. Là, ce n’est pas compliqué puisque c’est justement pour cette raison que la Dharma Initiative était sur place (ou pas) . Cela dit, on sait aussi que l’équilibre de ces forces est très fragile. D’où les fameux dérèglements de la saison 5 de la série.

Mais je pense pour ma part que l’île a également des propriétés divines. Lorsque Desmond et Jack descendent à la source, on constate que le cœur de l’île est en réalité un bouchon duquel émane une étrange lumière. Une lumière de nature identique à celle qui envahit l’église de la réalité alternative lorsque Christian Shephard ouvre ses portes.

Ce qui signifie tout simplement que si l’île est dotée de propriétés scientifiques (électro-magnétisme), sa nature intrinsèque est de l’ordre du divin. Et nous allons le prouver tout de suite.

Le rôle de l’île

Maintenant que nous avons une idée de ce qu’est l’île, il est nécessaire de s’interroger sur son rôle. Là encore, les indices sont nombreux mais pas toujours très explicites.

Le cœur de l’île, pour commencer, est en réalité un bouchon qui ferme une étrange cavité. Point amusant, on ne manquera pas de se souvenir de la fameuse conversation entre Jacob et son frère ainsi que de l’analogie de la bouteille et de son bouchon. D’un certain sens, on peut dire que c’était cousu de fil blanc.

La question que l’on peut se poser, évidemment, c’est de savoir ce que bloque ce fameux bouchon. Et lorsque Desmond l’enlève et que d’inquiétantes flammes s’en échappent, on ne peut pas s’empêcher de penser aux enfers. Une vision certes réductrice mais plutôt cohérente. D’autant plus que les influences bibliques sont omniprésentes tout au long de la série (Jacob / MIB comme Abel / Caïn, Jacob qui plonge Richard Alpert dans l’eau pour le bénir et ainsi de suite).

Pour en revenir au cœur de l’île, il convient de se pencher sur l’eau qui entoure le bouchon. Car en effet, la symbolique de l’eau est très forte. L’eau est en effet le symbole de la vie, de la purification, de la fécondité, de la fertilité. En revanche, lorsque le bouchon est enlevé, alors l’eau laisse la place au feu. Oui, le feu, qui est aussi le symbole des enfers, de la destruction, de la guerre.

Notons d’ailleurs que Jacob et MIB sont construits sur ce même antagonisme. Le protecteur de l’île et la fumée noire

L’île n’est donc rien d’autre qu’un bouchon divin destiné à empêcher les enfers de se répandre sur le monde. Cela dit, elle a besoin d’un protecteur. Son rôle est simple, il doit empêcher quiconque de s’approcher du cœur de l’île (ce que fait d’ailleurs la mère adoptive de Jacob et de MIB). C’est donc une sorte de veilleur immortel capable de manipuler l’énergie électro-magnétique de l’île. Simple et efficace, donc.

Du moins jusqu’à l’arrivée de Jacob et de son frère. Comme le dit la mère adoptive des deux enfants, ce dernier n’était d’ailleurs pas prévu. MIB n’aurait jamais du exister et c’est justement à cause de cela que l’équilibre de l’île va être menacé.

Jacob a commis beaucoup d’erreurs mais la pire d’entre elles a été de céder à la colère. C’est en effet à cause d’elle qu’il a jeté son frère dans la source, alors même que sa mère adoptive lui avait fait promettre de ne jamais y mettre les pieds.

Le cas MIB est sans doute le plus difficile à expliquer. Jusqu’au final de Lost, on pouvait penser que la fumée noire avait été créée par le cœur de l’île. Cette explication tenait parfaitement la route, du moins jusqu’à ce que Jack se rende également dans la source et en ressorte… indemne (enfin mourant, mais à cause de sa blessure). Notons d’ailleurs que nous pouvons mettre Desmond de côté puisque ce dernier présente une résistance naturelle au phénomènes électro-magnétiques et donc à l’énergie libérée par la source. De la même manière, lorsque ce dernier se rend jusqu’à la source, il croise de nombreux squelettes. Ce qui prouve que seul un protecteur, ou un homme présentant les mêmes caractéristiques que Desmond, peut se rendre jusqu’au cœur de l’île.

Le frère de Jacob va dans la source, il devient fumée. Jack va dans la source, il reste Jack. Et les deux compères ressortent exactement par le même endroit. J’étais donc confronté à un non sens,..

Je pense en effet, après mûres réflexions, que le cœur de l’île fonctionne comme un catalyseur. Le frère de Jacob était de nature égoïste, il ne pensait qu’à quitter l’île et était prêt à tout pour ça. En atteignant la source, il a été façonné à l’image de sa nature profonde et est donc devenu ce concentré de haine et de colère, cette bourrasque maléfique qui emporte tout sur son passage.

Jack, au contraire, était sans doute le plus modeste et le plus désintéressé de tous. Après avoir fui ses responsabilités, il a fini par les accepter. Tout ce qu’il voulait, c’était sauver l’île et ses compagnons. Pour cet énorme sacrifice, il a donc eu droit à une mort honorable, une mort d’homme. Ainsi qu’à la vision de ses amis en train de s’échapper de l’île, bien vivants.

La Dharma Initiative et les Autres

Il reste évidemment la question des autres protagonistes de l’histoire et donc de la Dharma Initiative et des Autres. Car en effet, de nombreux pieds ont foulé l’île, certains étaient invités par Jacob ou par les protecteurs d’autant, d’autres se sont tout simplement échoués par hasard. C’était d’ailleurs le cas de ceux parmi lesquels vivaient le frère de Jacob.

Cela dit, la présence de la Dharma Initiative sur place n’était pas le fruit d’un hasard. Bien au contraire, ces derniers ont sans doute été appelés par Jacob. Pourquoi ? Tout simplement pour l’aider à réparer son erreur et à tuer MIB. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi la Dharma Initiative possédait la seule technologie capable de repousser MIB et pourquoi Charles Widmore est revenu à la fin avec Desmond.

Malheureusement, la Dharma Initiative a été corrompue par MIB. Ce dernier a en effet utilisé Benjamin Linus pour porter un coup fatal à leur organisation (d’où l’antagonisme Ben / Charles Widmore). Même chose pour les Autres qui étaient finalement dirigés en sous main par MIB et c’est ce qui explique pourquoi ces derniers ont tout fait pour porter un coup fatal aux survivants du vol Océanic 815.

Ces derniers n’étaient qu’une tentative de plus pour Jacob. Une tentative qui a finalement trouvé un dénouement heureux, MIB n’ayant pas réussi à tous les corrompre.

Plus globalement, on pourrait dire que les événements qui se sont déroulés sur l’île étaient à l’image du jeu auquel jouaient Jacob et son frère étant enfants. La Dharma Initiative, les Autres, Jack et ses amis n’étaient finalement que des pièces sur un énorme échiquier. On ne manquera pas de noter que la symbolique biblique est encore très forte.

Cela dit, même si les six saisons de Lost n’étaient finalement qu’une partie de plus pour les deux frères, on peut remarquer que ces deux personnages ne jouaient pas avec les mêmes règles. MIB n’hésitait jamais à intervenir, à influencer, alors que Jacob a toujours pris le parti de ne pas intervenir. Pourquoi ? Parce qu’il souhaitait leur laisser le choix, parce qu’il croyait au libre-arbitre.

Ce qui prouve, une fois de plus, la nature divine de l’île et de ses représentants.

La réalité alternative

Contrairement aux apparences, Lost n’est pas qu’une série fantastique fondée sur un manichéisme grossier et empreint d’une symbolique biblique parfois discutable. Non, cette série est également une ode à l’humanité et aux liens qui nous unissent tous. Et c’est exactement ce que raconte la réalité alternative.

Tous les passagers du vol Océanic 815 sont liés les uns aux autres. Les scénaristes de Lost sont en effet partis du principe que nous croisons durant notre vie des gens qui ont de l’importance, des gens qui ont un impact sur nous ainsi que sur notre nature profonde. Des gens qui nous complètent et qui donnent un sens à notre vie.

C’est ainsi que Locke et Jack sont liés. Ils ont tous les deux des problèmes avec leurs pères respectifs, ils sont brisés et doivent être réparés. Même chose pour Kate et Sawyer, des fugitifs, des marginaux qui ne sont guère différents l’un de l’autre. Et tous ces personnages qui s’entrechoquent, qui rentrent en collision, se nourrissent les uns les autres. Kate a besoin de Jack comme Jack a besoin de Sawyer et ainsi de suite.

Ce qui est réellement émouvant, c’est finalement de se dire que ces liens échappent à tout, même à la mort. Certains trouveront ce point un peu naïf, c’est certain, mais c’est le message que les scénaristes de Lost ont souhaité faire passer. D’un certains sens, le reste n’a pas d’importance, seuls comptent les liens qui unissent ces héros dont nous suivons l’aventure depuis six ans.

Notons d’ailleurs que ce message est présent dans toutes les saisons de Lost, mis en valeur par les nombreux flash-backs ou flash-forwards des protagonistes de l’aventure. Comme beaucoup d’autres, je pensais que ces passages n’étaient destinés qu’à nous donner des informations sur la nature de l’île ou sur son rôle. En réalité, ce n’est pas le cas.

Mais attention car la notion de groupe est également très importante. A la fin, Ben ne rentre pas dans l’église. Pourquoi ? Parce qu’il ne fait pas partie du groupe des survivants du vol Océanic 815. Certes, il s’est confronté à eux à maintes reprises, mais il est nettement plus proche de Rousseau ou encore de sa fille adoptive Alex. Et c’est donc à leurs côtés qu’il devra affronter la mort. Et finalement ?

Mon premier sentiment, après le final de Lost, a été la déception. Je m’attendais à quelque chose de plus violent, de plus bluffant. A des révélations tonitruantes, à des explications claires et concises. En réalité, une partie de moi savait que cela ne pouvait être le cas. Lost adresse à tout le monde un message différent. Plusieurs niveaux de lecture peuvent coexister et c’est finalement ce que prouve cette histoire.

jeudi, 14 janvier 2010

Bidoche - L'industrie de la viande menace le monde

Bidoche

Voilà un livre bien salutaire que Bidoche. Il met à jour les rouages d’un système politico- scientifico- agro- industriel qui s’est développé en France depuis la Seconde Guerre mondiale, transformant les rapports entre les humains et les animaux, entre les pays du Nord et les pays du Sud, entre les humains et la terre. Jusqu’ici, il n’y avait guère que ces allumés de végétariens pour dénoncer ce que Bidoche dévoile, et il n’était pas très difficile de les accuser d’exagérer, en ce qui concerne les traitements faits aux animaux et en ce qui concerne les conséquences écologiques de l’élevage, pour défendre leur chapelle. C'est dans le cadre d'un cours de Master intitulé "Question d'éthique " que j'ai lu cette ouvrage.

Voici donc Fabrice Nicolino, journaliste et écologiste, connu pour la pertinence et la force de ses précédents essais sur les pesticides et les agrocarburants, qui s’attelle à cette question. Fabrice Nicolino n’est pas végétarien, mais il admet dans ses interviews que son enquête l’a sérieusement ébranlé, et qu’il pourrait bien s’acheminer dans cette direction.

Bidoche constitue une somme importante pour qui s’intéresse au devenir de l’agriculture dans nos pays riches, et il me paraît difficile (et d’ailleurs, peu souhaitable) d’en réaliser une synthèse ici.

Ce qui m’a frappée, dans ce livre – puisqu’il faut choisir un angle d’approche -, c’est comment l’industrie de la viande apparaît à la fois très rationnelle, et très irrationnelle.

Tout d’abord, rationalité économique poussée à l’extrême : on comprend, à la lecture de ces pages, que tout ce qu’il est possible de faire subir aux animaux pour gagner plus d’argent, on le fait. Sélection génétique, débecquage des poulets et castration à vif des porcelets, nourriture chimique, hormones et antibiotiques, contention des animaux dans des espaces minuscules, abattage à la chaîne. L’alimentation aux farines animales elle-même a été pensée et pesée méticuleusement avant d’être appliquée. L’approche coût-bénéfice, reine dans nos modèles économiques néolibéraux, conditionne l’existence des millions d’animaux chaque année en France, dans le cadre de cet « élevage » intensif qui contribue à 99,5% de la « production » de viande, le reste se partageant entre viande bio et races locales. 99,5%, cela signifie toute la viande des cantines, des supermarchés, des restaurants… Toute la viande, sauf lorsque le contraire est précisé, ce qui est rare.

Deuxièmement, parfaite rationalité d’un système qui tient ensemble les industriels, les scientifiques, les politiques, et les lobbies de la nutrition. Depuis 1945, l’INRA constitue un formidable vecteur de transmission du modèle américain à l’agriculture française, et parvient à empêcher des modèles alternatifs au tout industriel de se développer. Dans le cas du foie gras, il est depuis plusieurs années au service du CIFOG (Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras) pour défendre, avec l’appui d’une caution prétendument scientifique, une filière menacée par une prise de conscience citoyenne croissante .

Dans la même dynamique, Bidoche décrit comment, à chaque explosion d’un scandale, qu’il soit sanitaire (la viande aux hormones) ou bien écologique (les sols bretons empoisonnés aux nitrates), l’industrie de la viande fait pression sur les pouvoirs publics, pour que surtout rien ne change. On y découvre par ailleurs l’existence d’un groupe invraisemblable, le « Comité Noé », un puissant groupe de lobbying au service des « utilisateurs des animaux » (des éleveurs aux aficionados de la corrida, en passant par les déterreurs de blaireaux), qui opère en particulier en stigmatisant les « terroristes du bien-être animal » sans craindre aucunement la caricature (dans une brochure produite par le Comité Noé, les végétariens sont représentés tout de noir vêtus, et cagoulés !!). On découvre que les organisations qui sont censées s’occuper de diététique en France (par exemple le Programme Nutrition Santé, ou l’Institut Français de la Nutrition) sont en très grande partie pilotées par les industriels de la viande et du lait, qui conditionnent en grande partie leurs préconisations.

M’enfin, si l’industrie de la viande s’organise très rigoureusement pour pourfendre ses détracteurs, l’accumulation d’un certain nombre de résultats écologiques et sanitaires fait craquer les coutures de sa comm’ lisse et léchée, et ainsi se dévoile l’irrationalité flagrante d’un système insoutenable dans le long terme.

Pour soutenir les demandes croissantes de produits animaux de la part des pays riches, on doit produire des céréales et des légumineuses en quantité explosive, et la pression sur les ressources des pays du Sud devient de plus en plus lourde. Le soja d’Amérique Latine, presque toujours OGM, est un acteur essentiel dans le système mondial de « production » de viande. Pour lui offrir les surfaces qu’il réclame, on déforeste, on exproprie violemment des groupes d’Indiens. Ce sont des multinationales, comme Cargill, qui font la loi et qui sont les grandes gagnantes du système.

En conséquence, mais aussi pour d’autres raisons, l’élevage porte une lourde responsabilité dans le changement climatique : il est à l’origine de 18% des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur Terre, selon l’étude de la FAO de novembre 2006, et 51% selon une étude plus récente. Quel que soit le chiffre réel, les mesures politiques nationales comme internationales affichent un inquiétant silence au regard de son importance.

Du côté de la santé, le régime alimentaire occidental apparaît également comme une aberration, qui porte de lourdes conséquences : le rapport Campbell, ou « China Study », la plus large étude diététique comparative menée à ce jour, le démontre sans équivoque.

C’est donc à un système absurde, injuste en termes de rapports Nord-Sud, insoutenable écologiquement, qui ne comporte presque aucune limite en termes de maltraitance animale, que nous participons (presque) tous. Nicolino a décidé de constituer son ouvrage comme élément d’un dispositif militant d’anti-désinformation : il s’exprime dans de nombreux médias depuis quelques semaines, et relaie ses passages médiatiques sur un blog. Dans la conclusion de son livre, il appelle les citoyen-ne-s à une révolution profonde dans les habitudes alimentaires, que ce soit en choisissant le végétarisme (qu’il présente sous un jour très positif), ou bien en optant pour une réduction drastique de la consommation de viande (l’impact écologique étant également très important en bio) et en ne consommant que la viande de filières comme le Réseau Agriculture Durable, dont il décrit les engagements et les pratiques. Il s’agit en tout cas d’opérer des ruptures radicales, dans une pratique quotidienne qui a des impacts dans plusieurs domaines importants, et qui demeure jusqu’ici un grand impensé du politique.

Au fur et à mesure cette exposé nous avons pu voir se dessiner le rapport éthique de l'auteur à l'environnement et la condition animale aussi bien qu'une éthique de l'alimentaire. Les choix moraux affirmés s'axaient sur plusieurs ordres. D'une part il y a une dénonciation de l'activité des lobbys concentrant l'agriculture dans les mains de puissants luttant pour leurs propres intérêts, d'autre part il y a un refus du rapport à l'environnement . Ici le développement se fait en terme de dangerosité à des échelles locales et globales. Au final la solution de l'auteur tend à l'extrême puisqu'il faudrait cesser de manger de la viande et de contribuer au cercle vicieux de l'agro industrie...

mardi, 21 juillet 2009

Le livre de Packet Filter

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Demain 2 juillet 2009 sort le beautiful livre sur le meilleur des meilleurs pare-feu : PF. Et qui a traduit ce livre... mon Maxime! Évidemment j'ai contribué par ma relecture orthographique du dessus de l'épaule... et oui, je suis comme ça toujours prête à rendre service.

Je vous fait ci après un bref résumé de ce que j'ai retenu et compris : La quête de qualité, pour les administrateurs réseau, est sans fin. Cet ouvrage démystifie les outils de sécurité des systèmes BSD modernes. Aussi bien destiné aux bidouilleurs qu'aux professionnels, il aidera ceux qui n'ont pas abandonné leur quête d'un Graal moderne : la qualité réseau. Le lecteur apprendra ainsi à créer des jeux de règles pour toutes sortes de trafics réseau, tant sur un simple réseau local domestique que derrière une NAT ou à travers une DMZ, par-dessus un pont, etc. On verra aussi comment créer un point d'accès sans fil et le verrouiller avec authpf et autres restrictions spécifiques ; répartir la charge grâce à des règles de redirection et en utiliser CARP pour la reprise de panne ; utiliser des tables pour une défense pro-active contre éventuels attaquants et spammers ; mettre en place des files d'attente et du calibrage de trafic avec ALTQ, afin de préserver, à tout moment, les ressources de votre réseau ; effectuer une bonne supervision et visualisation depuis les journaux. Ce livre a été écrit pour les administrateurs réseau et amateurs de BSD, quel que soit leur niveau d'expertise. À l'heure où les services réseau exigent toujours plus de bande passante, et où l'hostilité sur Internet se fait chaque jour plus forte, Packet Filter gagne à être connu ! Enfin vous l'avez compris c'est une véritable bible.

Donc demain , tous à la Fnac!

vendredi, 19 juin 2009

Honneur à Maupassant

C’est Claude Santelli qui va être content, là où il se trouve. Nul autre mieux que lui n’a tracé le sillon Maupassant à la télévision. On s’en souviendra le 6 mars lorsque France 2 donnera à 20h50 le coup d’envoi de sa nouvelle collection “Maupassant” marquée par l’adaptation de quatre contes de 30 minutes et quatre nouvelles de 60 minutes confiée à des pointures de la réalisation et du scénario. Ca commencera ce soir-là par La parure (Claude Chabrol) et Histoire d’une fille de ferme (Denis Malleval). Ça se poursuivra quatre semaines durant avec Le père Amable, L’Héritage, Miss Harriet, Hautot père et fils, Toine, Deux amis. On a tous un Maupassant de chevet. Moi, c’est La Chevelure. Prétexte pour revisiter le bonhomme.

La maison Marpon et Flammarion édite en 1885 La Chevelure publié un an avant par le Gil Blas. On pourrait le présenter ainsi : un médecin donne à lire au narrateur le journal d’un fou, lequel, amateur d’antiquités, avait acquis un jour un vieux meuble italien renfermant une chevelure ; sa découverte l’obséda au point de ne plus jamais s’en séparer où qu’il fut, allant jusqu’à assurer avoir possédé la défunte femme à qui elle appartenait ; jugé fou, il fut enfermé. On pourrait également l’évoquer comme l’histoire d’un écrivain obsessionnel que rien n’excitait davantage chez une femme que toison, poils et cheveux. La chevelure féminine inspire alors des poètes mais chez Maupassant, c’est âpre, irrégulier et sombre, loin des métaphores filées du blason de Baudelaire et de l’impeccable technique du sonnet de Mallarmé. On pourrait y voir le portrait en creux de tout collectionneur. On pourrait tout aussi bien écrire : c’est l’histoire d’un homme se promenant dans le parc d’un asile d’aliénés et qui, apercevant des femmes en cheveux marchant dans la rue, s’agrippe aux grilles et les hèle : « Vous êtes nombreuses là-dedans ? » Le fait est que sa prise de conscience de la folie qui le gagne date de cette parution, plusieurs années après la manifestation des premiers symptômes. D’ailleurs, il n’y voit plus clair. Pas assez pour lire, juste assez pour écrire. Un implacable pressentiment de sa démence lui annonce son entrée dans le chaos. Sa lucidité sur lui-même est effrayante. Il se sent s’enfoncer tandis que son moi se vaporise ; cette intuition de l’intime désastre à l’œuvre ne fait que précipiter le basculement de l’autre côté.

Maupassant est un obsessionnel par tempérament. Le sexe bien sûr, et les fantasmes qui y sont attachés, mais pas seulement. Il est obsédé par quelques principes qu’il s’est fixés à jamais : ne pas être dupe, conserver une indépendance absolue, mettre à distance honneurs et académies. Maupassant est un faune que la mondanité pour la mondanité précipite dans une humeur massacrante ; la médiocrité de la vie de salons accable celui qui se veut un homme des bois, cours d’eaux et forêts. Rien ne vaut la solitude au sein de la nature. Ce n’est pas seulement un nihiliste assoiffé d’absolu mais un retranché de la société, jamais vraiment débarrassé de sa naïveté. Etretat reste le lieu géométrique de toutes ses passions. Au fond, il demeurera jusqu’au bout « le jeune homme d’une innocence départementale » pointé par Balzac. Alors, le timbré ? Une trentaine de récits de cas relevés dans sa bibliographie constitue le casier littéraire du suspect. Fou ?, La folle, Denis, Un fou ? Lettre d’un fou, Lui ? Qui sait ? sans oublier bien sûr le plus fameux Le Horla. Plus tard, la fin jetant une lumière noire sur le reste, on voudra reconnaître partout sous sa plume les masques de la folie, dans Fort comme la mort et Mont-Oriol, dans La Petite Roque comme dans Sur l’eau. Il est vrai qu’il a mis toute une œuvre à tourner autour de la mort et de son image. Il n’a pourtant pas mené sa vie comme s’il avait la nostalgie de la mort ; gardons nous de divaguer sur sa dilection pour le canotage de nuit, les voies du rameur sont impénétrables. Mais il serait des rares à ne pouvoir supporter que l’on écrive sur la folie autrement qu’en connaissance de cause.

Charcot, ah, Charcot grâce à qui toute femme est désormais suspecte d’hystérie… Même sainte Catherine de Sienne et sainte Marguerite de Cordoue ! Maupassant le tourne en dérision dans les colonnes du Gil Blas : « Nous sommes tous des hystériques depuis que Charcot, cet éleveur d’hystériques en chambre, entretient à grand frais, dans son établissement modèle de la Salpêtrière, un peuple de femmes nerveuses auxquelles il inocule la folie, et dont il fait en peu de temps des démoniaques ». Charcot de la Salpêtrière n’apprécie pas. Ni ça ni le reste. Une écriture de malade dès lors que la main à plume cesse de peindre la nature pour raconter des histoires. Aussi, lorsqu’il apprend que sa raison commence à vaciller, il lui fait savoir que le territoire de sa leçon publique lui est désormais interdit. On n’est pas plus élégant. Mais Charcot a tout compris depuis le début de cette torture inconnue qui le ronge. Là où les autres évoquent encore un trop profond commerce avec le morbide et le macabre, l’empire de la névralgie, la fragilité nerveuse, l’hyperexcitabilité congénitale, l’autoscopie, l’agraphie, l’hypocondrie, la répétition des comas et des crises épileptiformes, il délivre dès le début un diagnostic des plus précis : démence syphilitique. Il ne se trompe même pas sur le moment de la fin, celui où le malade sera définitivement hors-là. Maupassant, le mauvais passant que la simple visite d’un cimetière mélancolise, se remémore un fait divers nécrophile de 1849 en écrivant La Chevelure : le sergent François Bertrand violait les sépultures de femmes enterrées depuis peu. Errant par l’esprit entre les tombes, Maupassant n’est plus qu’un chien hurlant dans les ténèbres, seul à savoir que les ténèbres sont en lui. Quel est cet homme qui surgit face à lui dans le miroir ? Un ours des Pyrénées à l’allure de paysan du Danube. Il se voit lui-même devant lui. Il se retourne, son double est assis dans son fauteuil. Pendant des années, il va suivre son propre enterrement, perdu dans le cortège de ses admirateurs et de ses maîtresses. La mémoire s’effiloche, la vision se trouble, ses gestes le trahissent, son pessimisme fondamental le mine, le sentiment du vide le travaille. Il en faut moins pour se résigner au néant. Lui que la névrose d’échec habite en permanence, le voilà qui échoue même à se tuer. Il se tire une balle dans la tête mais il n’y a pas de balle dans le barillet, où avait-il la tête ! Il se tranche la gorge avec un couteau mais ce n’est qu’un coupe-papier, écrivain jusqu’au bout !

Un jour, à la clinique du docteur Blanche, le dément de la chambre 15 réclame en pleine crise qu’on lui passe la camisole. Sa vie n’est plus qu’une suite de délires et d’hallucinations, jusqu’à la paralysie générale. Les mauvaises langues prétendent qu’il aboie. Les Goncourt ne le ratent pas : ils annoncent dans Paris que Guy de Maupassant s’animalise. Son corps s’épuise en convulsions, sa tête est une émeute, son regard grouille d’insectes. Il parle au mur. Un jour de juillet 1893, le mur perd son compagnon. Ses derniers mots : « Des ténèbres, oh, des ténèbres ».

dimanche, 5 avril 2009

Hadopi, pipi...

L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi Création et Internet. La France devient donc le premier pays au monde à instaurer légalement la réponse graduée, et permettre à une autorité indépendante de sanctionner les citoyens en coupant leur accès Internet.

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vendredi, 20 février 2009

Le nouveau Dantec

dantec

Et voilà, le nouveau Gédéon est sorti en janvier 2009!! A la base je l'ai acheté pour la St Valentin de ma krokette. Mais trop curieuse, je l'ai lu dans les jours qui ont suivis et terminer en 3 jours.

Bref résumé :
France. De nos jours. Braquage d’une poste en banlieue sud de Paris. Efficace. Millimétré. C’est le dernier larcin commis par le narrateur et sa compagne, Karen, fugitifs échappés d’un « centre de regroupement » où sont parqués les porteurs d’un « neurovirus génétique », le syndrome de Shiron-Aldiss, qui leur permet des « états augmentés » considérés comme psychogènes par les autorités. D’où un marquage spécial de ces citoyens. Dans le même temps, dans la station Mir en déroute, trois cosmonautes sont en perdition avec à bord un passager inattendu, Albert Ayler, fantôme d’un saxophoniste mort en 1970. A l’autre bout de la chaîne, Karen et le narrateur sont les seuls témoins de cette mystérieuse apparition qu’ils partagent même au cours de crises auto-stimulées provoquée par le neurovirus. Ayler explique à Karen qu’il est un ange en pénitence dans les limbes, qui trouvera sa rédemption grâce au sauvetage de la station Mir. La fuite des héros continue : Maroc, Afrique Noire, Abidjan. Cette nouvelle alliance agit dans les deux sens : grâce à Ayler, Karen se retrouve dotée de pouvoirs surnaturels. En échange de ses dons, elle accepte le sacrifice à venir…

Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute est en fait une nouvelle qu'il avait écrite avant 2001 pour figurer dans un recueil de nouvelles. Or celui-ci n'a jamais vu le jour et Maurice G. Dantec n'avait d'ailleurs pas fini d'écrire sa nouvelle. Ce n'est que récemment qu'il l'a reprise et complétée, à l'initiative en effet de son éditeur. Voir le site E-Déo .
Dantec renoue (enfin!) avec la veine romanesque, et nous plonge dans une cavale angoissante au rythme d'une musique de jazz... Mélangeant métaphysique, polar et science-fiction, il bascule perpétuellement entre le réel et l'imaginaire et réussit une fois de plus à créer de vrais héros de fiction (comme on les aime, avec leur grande gueule, leurs bagarres sanglantes et leur cœur tendre). Malheureusement, j'ai trouvé l'intrigue un peu courte : alors que le début est palpitant, on ne comprend pas trop pourquoi au milieu du roman nos évadés justiciers ("qui volent l'état qui essayait de leur voler leurs vies"...) se retrouvent à communiquer avec un jazzman perdu sur une station spatiale... J'ai un peu eu la sensation que Dantec a fait se croiser deux histoires sans en approfondir aucune. La chute aussi m'a un peu déçue, elle n'apporte aucune explication à tout ce qu'il a mis en place.
”12 ans plus tard” Maurice tombe sur son vieux manuscrit. “David Kersan le lut, et parvint à me convaincre que sa publication pourrait ne pas être inutile.” Bel euphémisme… Dantec laisse filer sa plume (ses doigts sur le clavier) et l’histoire est terminée. Il faut croire que le romancier ne devait pas avoir beaucoup de temps. Le début du livre (les 150 premières pages peut-être) est cohérent : l’auteur prend le temps de camper son action, déroule une à une les étapes de l’intrigue, esquisse même une critique sociale (au niveau de l’enfermement, de la prise en charge des maladies psychiatriques, etc). Puis après moultes bagarres, le thriller crève, avorte : l’intrigue est dénouée en quatre pages, en aussi peu de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Voir le blog de The Dude .

Félicitations pour le titre tout de même, que je trouve très poétique !

J'attends vos avis.

mercredi, 4 février 2009

ma nouvelle montre

montre
Je vous présente mon cadeau de Noël offert par mon chéri. Elle est rouge et me convient à merveille. J'ai l'impression de me balader avec une horloge ou une bombe tellement elle tic-tac fort. Une trotteuse de compétition en somme :)
Je te remercie beaucoup de ce fabuleux cadeau ainsi que la petite fleur qui l'accompagnait : fleur Je tiens à signaler qu'elle est toujours dans le même état à ce jour, pas flétrie (17 jours aujourd'hui).

jeudi, 15 janvier 2009

le pied dans le plâtre

Et oui , en 2009 je fais mes œuvres. Une super fracture du 3iéme métatarse gauche pour bien commencer l'année. Résultat 3 semaines au minimum de plâtre et béquilles accompagnés d'injection quotidienne d'anticoagulant ainsi que de prises de sang.
Génial quoi, mes mains jubilent d'être meurtries.
Voici ma scintigraphie. Admirez la sublimissime tâche : c'est ma fracture!! Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une scintigraphie : on vous injecte un produit radio-actif et après on vous passe dans une machine IRM qui vous dévoile dans votre intimité....osseuse. Je vous laisse admirer.
ma sinti
platre

vendredi, 19 décembre 2008

4 ans

nous
Nous il y a 4 ans à Paris. Qui l'eut cru?
Voici 4 ans aujourd'hui que l'on s'aime et c'est pas près de s'arrêter.
On retourne à Paris dans 9 jours et j'aimerais que le temps s'arrête...

Lire la suite...

dimanche, 14 décembre 2008

Ma liste de noël

cadeaux
Pour tous ceux qui veulent me faire plaisir à noël voici ma liste :

  • une montre
  • des boucles d'oreilles
  • du parfum
  • des nouvelles jambes..ou métatarses (non je rigole)
  • des produits de beauté ( gel douche, maquillage, ...)
  • une robe ou jupe ( taille 38) mais attention pas pour les vieilles!!!
  • Les Fourmis de Bernard Werber
  • un tableau à craie ou velleda.
  • un nouvel appart'
  • un pistolet laser
  • un lisseur à cheveux
  • et tout ce que vous voulez bien sûr m'offrir.

samedi, 8 novembre 2008

J'irai dormir à Hollywood

<br /> Synopsis :
Il s'appelle Antoine de Maximy et a décidé de conquérir les Etats-Unis : ses routes à pertes de vue, ses paysages grandioses, ses mythes en cinémascope, ses villes immenses, ses communautés, ses stars hollywoodiennes, ses anonymes... D'Est en Ouest, notre voyageur filmeur prend la route. A pied, en stop, en taxi, en bus, à vélo et même... en corbillard ! New York, Miami, Nouvelle-Orléans, Las Vegas... En ligne de mire : Hollywood, où il espère se faire inviter chez une star pour la nuit ! Au hasard du chemin, il va croiser des hommes et des femmes, chacun révèlera sans fausse pudeur, une part de lui-même. Tous ces portraits dessinent un visage aussi touchant que surprenant des Etats-Unis. Le premier film de cinéma réalisé, filmé et interprété par une seule et unique personne ! Antoine de Maximy, le globe-trotteur de l'émission de France 5 J'irai dormir chez vous a filmé sa traversée des Etats-Unis d'Est en Ouest. Il en a fait un film réjouissant; J'irai dormir à Hollywood . Le routard nous raconte les coulisses de ce drôle de voyage, fait de situations épiques et de rencontres improbables.
Le concept :
Antoine de Maximy arrive dans un pays où il tente de s’inviter chez les habitants pour suivre leur mode de vie seulement grâce à sa bonne humeur et son naturel. En effet les périples du globe-trotter sont spontanés, soumis aux hasards des rencontres humaines, en dehors des commodités touristiques habituelles. Le plus souvent, il mange et dort chez les gens qu’il interroge. Son intention étant de recueillir des informations sur les modes de vie de ses hôtes et de faire des rencontres. Sur le terrain, Antoine de Maximy dit de sa démarche qu’il s’agit d’un voyage et qu’il filme les gens, mais précise beaucoup plus rarement que le contenu passe à la télévision. Ainsi, les gens le perçoivent plutôt comme un voyageur extraverti, bien disposé. Certaines rencontres sont superficielles ou furtives, d’autres sont intenses ou profondes. Le pays se décline au gré des récits que les gens en font et tout prend son sens de l’intérieur : la vie des uns ou des autres se découvre depuis leur maison, leur famille, leurs loisirs, leur métier.
Méthode de tournage :
Aucun caméraman ne suit Antoine de Maximy qui doit donc utiliser divers dispositifs pour se filmer et filmer son environnement. L’idée d’une caméra cachée est rejetée d’emblée pour des raisons techniques, mais aussi parce que cela ne rentrait pas avec l’esprit voulu par l’émission. Il porte deux caméras. L’une, de taille réduite, est accrochée à la bretelle de son sac à dos et filme les gens qui lui font face ; l’autre caméra est beaucoup plus voyante, car elle est fixée à un bras latéral articulé qui est lui-même accroché à un harnais qui le ceinture, et permet de filmer son visage (depuis une distance de 30-40 centimètres). Le tout est enregistré dans deux magnétoscopes situés dans son sac à dos et un système de télécommande lui permet de contrôler l’enregistrement. Le montage ultérieur alterne les vues et rythme les séquences (parfois très courtes) par un effet de zapping. Ainsi Antoine de Maximy filme « au jaugé » sans jamais utiliser de viseurs, ce qui lui permet de parler de façon naturelle aux personnes qu’il rencontre.

Je l'ai vu en avant première fin août et je vous dit il est génial. Alors le 19 novembre tous au ciné!

le site officiel

lundi, 3 novembre 2008

La plus belle fille du Wired

MOI
MOI PITITE Céline!

Halloween

Vendredi c'était Halloween!! Alors moi j'ai décidé de le faire dans l'appart'. J'ai installé ma guirlande lumineuse citrouille dans la mezzanine et mis des stickers un peu partout. Il restait les toiles d'araignées en coton hydrophile de l'année dernière sur le lustre!!
Mais le plus important ce n'est pas ça mais la citrouille que je suis allée chercher dans le froid glacial ce fameux vendredi à 18h aux jardins Vauban. Il y avait distribution de citrouille.
Voici la mienne : ma citrouille
Nous l'avons creuser et mis en forme. C'est incroyable comment la chair ressemble à du melon. Nous ne sommes pas des artistes alors pas de moqueries.citrouille3citrouille2citrouille4
voici le résultat final illuminé :citrouille5
Happy Halloween!!!

la machine à laver

Ça y est , on l'a eu notre machine à laver!!! Deux mois sans machine et une fortune (et du temps) dépensés à la laverie rue de Solférino. Elle est arrivée le vendredi 24 octobre 2008 à 14h00. Elle fait 600tours/minutes, 0m85 de hauteur, 0.60 de largeur et 0m46 de profondeur et possède 12 programmes. Elle se porte bien. Le débridage ne fut pas chose aisé mais l'homme de la maison l'a bien maitrisé. Sa première lessive eu lieu à 18h. Que d'émotions de la voir tourner et laver les chaussettes...
Vous n'imaginez même pas le bonheur que l'on a depuis qu'elle est arrivée dans notre vie. On l'a tellement désirée ces derniers temps. Merci Christian du fond du coeur.
Je vous fais partager mon bonheur en vous la montrant.
ma machinemachine ouverteprogrammes

mardi, 26 août 2008

Babylon AD

babylon AD

"Toorop est un mercenaire solitaire qui vit en Nouvelle-Serbie. Cynique et froid, il ne se laisse pas approcher facilement. Un jour, il est contacté par Gorsky, le surpuissant chef d’une mafia locale. On lui confie une mission qu’il ne peut refuser. Escorter Aurora, une jeune fille, des confins de l’Europe de l’Est jusqu’à New York. Ce qui justifie ce long et dangereux voyage, Toorop ne veut pas le savoir. Il est donc mené dans le couvent où se trouve Aurora. Là, il fait la connaissance de Sœur Rebecca, qui a juré de ne jamais s’éloigner d’Aurora. Tous les trois, ils se mettent en route pour la ville la plus proche où ils espèrent monter dans un train qui leur fera traverser l’ancienne URSS. Rapidement, Aurora qui découvre le monde pour la première fois montre un comportement étrange…"
Voici le résumé du film que je suis allée voir avec mon chéri mercredi 20 août 2008. J'attendais sa sortie avec impatience mais quelle ne fût pas ma déception.

La dernière réalisation de Mathieu Kassovitz, on en avait entendu parlé à la fois en bien et en mal. Supposé être inadaptable au cinéma, le roman d'anticipation Babylon Babies, de Maurice G. Dantec s’avérait être difficile et complexe avant même le premier clap. Pourtant, Kassovitz prend le risque de s’y atteler, un projet mûrement réfléchit puisqu’il y travaille depuis plusieurs années. Tournage difficile, différents artistiques avec Vin Diesel, Kassovitz en a bavé mais en est parvenu jusqu’au bout ! Bien sur, Babylon A. D. n’est pas non plus parfait, on regrettera notamment la facilité avec laquelle il s’est lancé dans ses folles scènes d’actions (trop nombreuses, rapides et trop bancales pour que l’on puisse y distinguer quoi que se soit). Quand au choix des acteurs, si le mercenaire et Aurora (Vin Diesel & Mélanie Thierry) sont bien choisis, on s’étonnera de voir à leur côtés : Gérard Depardieu, Charlotte Rampling & Lambert Wilson. Une adaptation complexe et acceptable, pour tout ceux qui n’auront pas lu le roman.Sur le papier, ce film devait être un évènement : Un long métrage réalisée par M. Kassovitz, un film français avec effets spéciaux et se passant dans le futur, un film d'action. Tout était réuni pour faire un bon film... Mais voilà : On en sort avec un goût d'inachevé. Le rythme est lent, Vin Diesel est loin d'être convaincant et les scènes de combats sont beaucoup trop brouillonne. Et ne parlons pas de la fin (qui aurait pû être grandiose... mais non). Il y a quand même de bonne vue au niveau des paysages, une musique cohérente, des effets spéciaux réussi . En tous cas c'était osé et c'est bien de l'avoir tenté...

Pour résumé ma pensée générale, je dirai que c'est un film confus. Le scénario d'abord, un peu abstrait au début et dont on nous révèle finalement pas grand-chose ; la réalisation ensuite : les scènes d'action sont quasiment illisibles à cause d'un abus d'effets "caméra à l'épaule", et il y a beaucoup beaucoup trop de gros plans sur les visages des personnages lors des scènes de dialogues, ce qui donne un rendu assez étrange. Le dernier point qui m'a dérangé, c'est Vin Diesel et son adaptation en VF. Certains ont fait des remarques sur son doublage (pour info, Vin Diesel est doublé par le rappeur Doudou Masta), et je dirai que la voix va très bien avec le personnage , mais pas avec le jeu de Vin Diesel. Donc c'est sûrement un défaut qui ne se ressent pas en VO, mais en VF, ça donne une espèce de fausseté au jeu de Diesel qui est assez dérangeante. Le seul élément réussi du film est le rendu du futur dans lequel se situe l'action du film, tout en clivage entre une société quasi-sauvage dans les pays pauvres et un luxe de modernité dans les plus riches. Au final, Babylon A.D. est un film bancal. Dommage j'avais adoré le livre.

mardi, 12 août 2008

Journal d'une sorcière

journal d'une sorcière

Mary vit depuis toujours avec sa grand-mère et apprend à connaître les plantes. Mais voilà, elles sont accusées de sorcellerie . Mary a vu sa grand-mère exécutée pour sorcellerie et pendue en place publique. Avant que les furieux de son village ne lui fasse subir le même sort, de bonnes âmes arrangent son passage vers les amériques en compagnie d'un groupe de puritains.Une dame mystérieuse enlève la petite Mary et la confie à un groupe de puritains qui partent pour le Nouveau Monde Ceux-ci en cette année 1659 fuient en masse l'Angleterre. Cromwell est mort depuis peu et une restauration des Stuart semble inévitable. Marie a 14 ans, personne au monde vers qui se tourner et elle est en route vers Salem dans un "nouveau monde" de liberté. Malheureusement les peurs des hommes qui voyagent avec eux et plus l'horizon s'assombrit plus elles se font puissantes.
Elle est prise sous la coupe d'une femme seule, Martha, qui va la protéger comme sa propre fille. La traversée est longue et difficile mais elle va révéler à Mary qu'elle a le don, le même don que sa grand-mère. Alors commence la peur d'être suspectée à son tour. A leur arrivée en Amérique, les puritains constatent que les parents qu'ils devaient y retrouver se sont enfoncés dans les terres. Le petit groupe de Mary part alors à leur recherche mais l'hiver les prend de court et ils doivent s'installer avant de les avoir rejoints. Une petite ville se construit, dont Mary se sent exclue, au point de finir par devoir fuir pour ne pas être à son tour persécutée. Pour toute compagnie, elle tient au fil des jours son journal intime envers et contre tout.

Ce récit du voyage puis de l'installation en Nouvelle Angleterre d'une jeune fille et d'un groupe de puritains est très bien mené. Par petite touche la personnalité de la jeune fille se dessine et s'impose sur le carcan de plus en plus inquiétant que fait peser le maitre spirituel de la communauté. En filigrane on retrouve bien le monde de la sorcellerie, pas tant celle imaginée par ses pourfendeurs mais une magie plus ancienne, proche de la nature, celle des guérisseuses - la magie de "celles qui voient dans l'eau".
C'est un voyage au cœur du XVII ème siècle que nous offre ce livre, avec certes d'une part les intolérances religieuses, d'autre part la pauvreté inhérentes à cette période, mais aussi les espoirs qu'elle suscite en ce monde neuf. C'est la quête de ses origines d'une fillette en lutte contre les conventions sociales et religieuses, contre l'obscurantisme.

Perl la chat-minette

Perl dodo perl perl Perl

Voici notre chat-minette Perl. Ne vous fier pas aux apparences c'est une vraie pirate.

En ce moment Mademoiselle fait ses chaleurs donc nous avons droit à son merveilleux chant et sa mélodieuse voix qui crie : "je veux un matouuuuu"
Nous l'avons adoptés le 26 juin 2006 après nous être séparé de Kernighane ( notre première chat-minette)qui n'était plus sociable et de Samourai qui était trop malade. Elle a mis du piquant dans notre vie et apporté beaucoup de câlins.
Mais elle a aussi des défauts : elle est très curieuse, toujours a guetter par la fenêtre. Elle est très territoriale et donc l'escalier de la mezzanine est son escalier. C'est également son poste d'observation.
Le moindre bruit , elle accourt, est toujours à l'affût...mais ce n'est pas une chat-minette de garde car elle peut nous être infidèle (elle adore Valentin)et laisser les voleurs entrer si leurs odeurs lui plaisent!!!
En ce moment sa nouvelle folie est de faire pipi sur nos affaires : sac à dos, feuilles sur le bureau...et même pire notre lit!! Nous avons donc acheter un protège matelas car laver le matelas toute les semaines puis le sécher ça prend un temps fou (elle rigole dans ses moustaches pendant ce temps là). Surtout que ça ne s'est pas bien passé la dernière fois : le souffleur a rendu l'âme en fondant sur le matelas :(. Maintenant grâce à elle nous avons très chaud la nuit!
Sinon quand je suis en colère je lui donne deux surnoms :
-vomito car notre damoiselle est boulimique. Je mange , j'engloutis mes croquettes et après je fais une jolie galette!!!
-pisseuse à cause de ses pipis.

Son nom vient d'un langage de programmation créé par Larry Wall en 1987 : PERL et elle adore se fourrer dans les ordinateurs. -> perl_ordi

C'est la reine de la maison et malgré tout on l'adore.

samedi, 5 juillet 2008

Premier post : petite présentation de moi

Une petite présentation s’impose avant tout. Histoire de savoir qui vous êtes en train de lire.

Nom :

Ca sera Pitite Céline.

Anniversaire :

le 01 juin (pensez-y! ^_< )

Occupation :

Etudiante en master de sociologie mais future professeur des écoles (enfin j'espère).

Site :

http://www.mouet-mouet.net/doku.php?id=celine:start

Contact :

celine at mouet-mouet point net

Les livres que j’adore :

Je suis une super grande méga fan de Bernard Werber mais ce n'est pas le lieu de ce post pour en faire l'étalage, un post spécifique en sera l'objet.
Si Bernard Werber me fascine avec ses romans tels que Les Fourmis ou le cycle des Dieux , j’ai aussi mes livres cultes comme beaucoup d’entre vous certainement. Parmi eux figurent Tolkien avec Bilbo le Hobbit, le Seigneur des Anneaux et bientôt Le silmarillion que m'a offert mon chéri pour mon anniversaire.
Je suis également admiratrice de l'œuvre de Maupassant surtout les ouvrages où se croisent les axes de la folie, la dépression et la paranoïa (Le Horla - Lui ? - La chevelure - Mademoiselle Hermet qui commence par ces mots révélateurs « Les fous m’attirent »…) et aussi la mort et la destruction (Une vie - Bel-Ami - La petite Roque - Fort comme la mort…).
En classe de 4iéme j'ai lu Frankenstein de Mary Shelley et je vous le dit ce livre va plus loin qu'une simple histoire d'horreur. Mary Shelley aborde différents thèmes comme l'ombre & la lumière - les orphelins - la solitude - l'amour et l'amitié - l'éloquence - l'éducation - l'injustice - l'innocence - la monstruosité - la science et la conscience - l'apparence et les préjugés - la condition de la femme - les paysages et les humeurs - les risques et les progrès. Par la suite j'ai vu l'adaptation de Kenneth Branagh avec Robert de Niro dans le rôle du monstre...et je vous le recommande.
Enfin je termine en disant que je suis ouverte à toute littérature et que je peux tout aussi bien lire du Dan Brown (désolée...) que du Sandor Tar (attention âme peu courageuse s'abstenir) ou même du Maurice (Gédéon) Dantec.


Mes films cultes :

Grande admiratrice du travail du "Seigneur des Anneaux ",des heures a visionné ces films et je ressort les yeux pleins d’étoiles.*_* Si je suis aujourd’hui une grande “fan” de Viggo Mortensen, il ne fait aucun doute que c’est grâce à cela. Mon film “remonte moral” quand un coup de blues ose pointer le bout de son nez (on n’est jamais à l’abri) est "Légendes d'automne" et oui avec ce cher Brad Pitt. Je ne me lasse pas d’un petit dessin animé (surtout les Disney) ou récemment de Mangas tel que "Monster"," Evangélion" ou "Noir".
Eternelle amoureuse du corsaire de l'espace Albator... les héros aux cheveux longs sont les bienvenus!!
Les films de Sciences Fictions comme "V pour Vendetta" ou "1984". Prochainement va sortir "Le meilleur des Mondes", adaptation d'un roman de Aldous Huxley par Ridley Scott.J'attends avec impatience le film "Babylon AD" avec Vin Diesel où sa voix française est à mourir de rire. Je me lasse pas de sa phrase : "ouais..Maintenant montez dans la voiture".
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18820278&cfilm=50127&hd=1.html
Vous l’aurez compris, je suis pas fan d'un genre unique de cinéma mais des films comme  Le seigneur des anneaux, Pirates des Caraïbes ou les oeuvres de Tim Burton sont des incontournables!. Par contre, je suis très gourmande de cinéma et reste toujours émerveillé devant le jeu d’acteur.


Côté musique :

En ce moment c'est le groupe Cocoon qui fait partie de ma playlist. J'aime beaucoup des artistes comme Jamiroquai, Ours,Renan luce, Sean Lennon, les Eels et le dernier album de Vanessa Paradis ainsi que celui de Dyonisos...
Mon émission favorite restant "tendances" de 01h00à 02h30 sur W9.
Par le passé j'étais très fan de Florent Pagny, mais j'ai grandi et il a fini par devenir un artiste parmi tant d'autres. Désolée mais tu as fait ton temps !!


Un peintre : Monet.

Voici un tableau que j’aime énormément :

Une chanson :

On my way de Cocoon

Un plat :

Les pizzas (surtout celle aux anchois qui a disparu des rayons d'Auchan snif..)

Une ville :

Paris (mélange de tradition et de modernité, de petites rues sans issue peuplées de maisons traditionnelles et de grandes avenues commerciales, une rivière, un couple, le silence : la ville est juste au dessus mais les étoiles veillent sur les promeneurs amoureux longeant la “Seine”. Je suis tombée amoureuse de cette ville magnifique et surprenante.)

Un endroit :

La mer et plus précisément, la mer sous le soleil. Personne sauf quelques pécheurs, rien que le son des vagues suffit à m’évader. Un simple regard vers l’horizon infini et une impression de liberté m’envahit : comme le dit si bien le célèbre proverbe français “Impossible n’est pas français”.

Mon péché mignon :

Le kir royal.

Merci à tous les courageux qui ont pris le temps de lire toute ma présentation jusqu’à la fin.^_^